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Historique

Historique

La canicule de 2003 marque le début d’une véritable prise de conscience des effets du changement climatique en cours.

La communauté scientifique toute entière se mobilise depuis des années à travers des programmes de recherche dont un des objectifs est de documenter ces effets afin de les analyser et d’en estimer toutes les conséquences.

Parmi ces nombreuses initiatives, le CNRS crée en 2006 le Groupe De Recherche 2968 intitulé « Systèmes d'Information Phénologique pour la Gestion et l'Etude des Changements Climatiques », destiné à structurer les recherches et les observations en phénologie au niveau national. L’un des objectifs de ce GDR a notamment été de comparer et homogénéiser les méthodes d’observation. Parmi les actions s’inscrivant dans cette démarche, une adaptation de l’échelle BBCH, qui s’inscrit maintenant comme échelle de référence au niveau international, a été réalisée pour les essences forestières. Une autre action phare du GDR 2968 a également été de créer un programme de sciences participatives, L’Observatoire Des Saisons, animé par Tela Botanica.

En 2011, l’INRAE lance à son tour un projet de recherche intitulé Perpheclim, s’inscrivant dans le Métaprogramme ACCAF (Adaptation de l’agriculture et de la forêt au changement climatique) qui avait comme objectif de mettre en place l’infrastructure nécessaire à l’observation, au stockage et à la modélisation de la phénologie pour les filières forêt, vigne et arbres fruitiers. Le projet Perpheclim a permis de partager les expériences croisées de ces 3 filières sur l’évolution de la phénologie des espèces pérennes qu’elles étudient face au changement climatique. Outre, des aspects liés à la qualité de la donnée, ce projet aura permis des avancées significatives dans la compréhension des différents déterminants impliqués dans la phénologie, notamment sur la dormance et l’impact de la photopériode dans le débourrement et floraison de certaines espèces.

Enfin, en 2017, l’Alliance pour l’Environnement labellise le réseau TEMPO, élargissant à l’ensemble du monde vivant les efforts d’observation en phénologie des instituts de recherche et autres structures publiques et privées travaillant dans le domaine de l’environnement.