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Mardi 25 Sept. - Après-midi - Ateliers

Mardi 25 Sept. - Après-midi - Ateliers

La session de l'après-midi a été dédiée à des ateliers de travail. Quatre questions avaient été identifiées afin d’engager concrètement les participants dans la phase active du projet. L'objectif de ces ateliers était de recenser les compétences des participants, la définition des questions à traiter et les propositions concernant l'organisation de l'activité autour de ces questions.  

1. Atelier 1 : Méthodologie d'observations, protocoles et ontologie de la phénologie

Les points clés issus de la discussion sont :

  • travailler la généricité des variables observées, vu le nombre d’espèce et leur diversité, un calage sur le protocole BBCH est proposé;
  • variables ciblées : débourrement, floraison, sénescence, durcissement du noyau, véraison, maturité;
  • harmonisation et la calibration des notations, la formation des observateurs sera un point clé;
  • intégration des données dans une base de données commune adaptée à une utilisation par la modélisation, les données climatiques associées devront être collectées;
  • capitalisation des données antérieures, une attention sera portée au recueil de données anciennes pour permettre des analyses consolidées;
  • ouverture de la base de données à des dispositifs extérieurs (au plan national et international);
  • mise en place d’un observatoire chez les espèces fruitières.

2. Atelier 2 : Modélisation et Plateformes

Les points suivants peuvent être retenus :

  • Mise en place des formations sur les outils (Phenological Modelling Platform), mais aussi sur l’analyse des données et des résultats.
  • Le travail de modélisation doit trouver des liens avec des travaux de recherche sur les processus, la génétique, la prévision de risques. Il doit être aussi orienté de manière à compléter les travaux engagés avec les modèles existants. Par ailleurs, ces outils doivent aider au développement des méthodologies de constructions d’idéotypes pour les différentes espèces. Enfin, le projet PERPHECLIM doit avoir comme objectif de fournir les infrastructures pour ce type de travail.
  • L’utilisation de ces outils peut être très variée : tester la validité de certains processus, faire le lien avec la génétique, l’utilisation opérationnelle devra être suffisamment générique pour permettre les comparaisons entre espèces…
  • Deux niveaux d’utilisation ont été définis selon les questions à étudier et les besoins des utilisateurs : une utilisation simple via l’outil PMP et une utilisation plus complexe via des approches plus intégratrices (utilisation dans les plateformes en lien avec d’autres modèles). Pour ce dernier point, un contact direct avec les développeurs des plateformes sera nécessaire.
  • Il semble nécessaire de construire un cahier de charges commun pour ces différents outils

3. Atelier 3 : Cahier des charges de la base de données et charte d'utilisation des données

Les points clés qui sont ressortis des discussions sont :

  • Il est très important de définir les données que l’on veut intégrer dans la base de données :
    •  Il faudrait définir quelles sont les données qui nous intéressent actuellement, mais aussi celles dont on aura besoin dans le futur. Il semble important de garder toutes les informations concernant la  phénologie.
    • Ces données vont définir les liens entre les différentes bases de données existantes
  • Il est important de développer un outil (base de données) qui permette de stocker les données climatiques expérimentales (type HOBO, autres que les données type BDD Climatik). Par contre, il reste à définir si cela doit se faire dans le cadre du projet, ou plutôt en collaboration avec d’autres structures (ou projets)
  • Avoir une base de données propre au projet (type Phenoclim) est important, même si l’on cherche à favoriser le lien avec d’autres bases de données, et à éviter les doublons des données.
  • La Base de Données future peut/doit prendre en compte différents types d’information :
    • Valeur Individuelle
    • Moyenne + variabilité
  • L’interrogation de la base de données pourrait se faire de différentes manières :
    • A partir de la métadonnée (lieu, espèce, climat…)
    • A partir du stade
    • Autres
  • On devrait définir deux niveaux de métadonnées à décrire au niveau de la Base de Données :
    • Un niveau très générique : permet l’interopérabilité entre les BDD
    • Un niveau plus fin : dans lequel l’on rentre plus dans le détail.
  • Importance des outils génériques et ouverts vers d’autres applications, comme par exemple la possibilité de le connecter avec des outils de spatialisation.
  • Un élément très important va être la définition de la traçabilité et la confidentialité des données, afin de bien identifier leur origine mais aussi leur utilisation.
  • Enquête de besoins et d’idées 

4. Atelier 4 : Métadonnées

Après avoir identifié les Métadonnées comme l’ensemble des informations qui qualifient l’environnement de la donnée recueillie. La discussion a permis d’identifier les enjeux collectifs suivants dont la déclinaison fonctionnelle va être fonction des espèces travaillées :

  • données liées à la parcelle (environnementales),
    • coordonnées géographiques (altitude, sol, climat, positionnement GPS, …)
    • données pédologiques (composition, texture, état hydrique, …)
  • données liées à l’environnement climatique (l’adossement sur une station météo sera recherché dans la mesure du possible)
  • données liées aux itinéraires techniques (arrosage, mode de conduite (taille)…
  • données liées aux plantes observées (âge, origine de la pépinière, mode de multiplication, constitution des plants, état sanitaire, (dans le cas des espèces fruitières ou de la vigne, nature du porte-greffe), nature de l’organe observé, vigueur et croissance annuelle…)
  • données de traçabilité : une attention sera portée à l’identification de l’observateur, à la date d’observation…